Les mycotoxines

 

 

 

 

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            Depuis des siècles, l'homme comme les animaux consomment quotidiennement des céréales, sans crainte et sans danger.

            " Naturelles ", pourrait-on dire car synthétisées par des champignons, les mycotoxines méritent pourtant toute notre vigilance car elles peuvent, en forte concentration, rendre inutilisable un lot destiné à la consommation humaine ou animale.

            L’intoxication par les mycotoxicoses dues à l'ingestion d'aliments contaminés par certaines moisissures peuvent être gravissimes : les épidémies liées à l'ingestion d'ergot du champignon Claviceps purpurea sont décrites depuis le Moyen Âge sous le nom de mal des ardents, ou doigts de Saint-Antoine; en 1944, une épidémie d'ergotisme tua encore près de 400 personnes en France.

            Grâce aux progrès scientifiques qui repoussent en permanence les limites de détection, il est désormais possible d’étudier la biologie des mycotoxines présentes dans des proportions infinitésimales de l’ordre de la partie par million (ppm) dans les aliments.

            Métabolites toxiques pour l'homme ou d'autres mammifères (bétail, volailles, chevaux), les mycotoxines sont principalement produites par cinq genres de moisissures : Aspergillus, Penicillium, Fusarium, Claviceps et Alternaria.

            Sur 110 000 espèces de moisissures connues appartenant à ces cinq genres, seules une centaine sont potentiellement productrices de toxines :

Penicillium viridicatum : ochratoxines;

P. citrinum : citrinine;

P. patulum : patulines;

Fusarium : zéaralénone, trichotéchènes, fumonisines;

Claviceps (Cl. purpurea : ergotamine).

            Les moisissures du genre Fusarium peuvent être également pathogènes sur les cultures (blé, maïs...).

            En 1997, une enquête menée par Synthèse Elevage montrait que 70 % des échantillons contrôlés étaient contaminés par des Trichothécènes du groupe B (27 % présentaient des taux élevés).

            6 % des échantillons étaient fortement contaminés par la Zéaralénone.

            Les mycotoxines sont donc un problème majeur. D’une année à l’autre, la contamination peut varier. Par exemple, en 1996, l’Autriche affichait un taux de contamination par la Zéaralénone de 74 % alors qu’il n’était plus que de 6 % en 1997.

            Au moyen de ce site web, nous vous présenterons les connaissances actuelles dans ce domaine : de la production agricole à la consommation humaine et les techniques mises en place pour limiter les risques d’intoxication.

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