Les seuils limites
Accueil ] Remonter ] Sources de contamination ] Les effets ] [ Les seuils limites ]

 

 

1. Pour les animaux :

Seuil de contamination des mycotoxines pour les monogastriques (16) (17)

 

Seuil de contamination

Aflatoxine B1

0,7 g/kg

Ochratoxine A

1,4 mg/kg

Fumonisines

5 g/kg

Zéaralénone

80 ng/kg

Patuline

43-400 ng/kg

DON

4380 m g/kg

            Pour les ruminants, aucun seuil de contamination par les mycotoxines n'a été déterminé. En effet, leur impact sur la santé des animaux est très faible. (16)

2. Pour l'homme :

            Le tableau ci-dessous présente les seuils limite (en ng/kg/j) au-delà desquels il y a un risque sur la santé humaine, c'est-à-dire les plus petites doses induisant un effet néfaste, ainsi que les moyennes des niveaux d’exposition de la population française.

Seuil de contamination pour l'homme (31) (33)

(ng/kg/j)

Seuil limite

Moyenne de la population adulte

Moyenne des enfants (de 2 à 17 ans)

Aflatoxine B1

0,15

1,6

4,5

Aflatoxine M1

0,20

0,098

0,52

Ochratoxine A

5,8

1,3

6,9

Fumonisines

800

5

?

Zéaralénone

100

20

90

Patuline

400

125

750

 

           Il est à noter que la plupart de ces calculs se basent sur l’extrapolation de l’étude de troubles observés chez l’animal, car on dispose à ce jour de peu de données sur l’homme. Il a donc été utilisé des modèles d’extrapolation mathématique de quantification du risque (approche de la FDA) et l’utilisation de facteurs de sécurité de 2000 à 5000 (points limites toxicologiques). Pour les substances cancérigènes génotoxiques, on s’est basée sur une approche du JECFA et du CSAH. Pour la Zéaralénone, les données sont issues des résultats publiés par la DGCCRF.

            Pour l’Ochratoxine, la valeur seuil de 5,8 ng/kg/j a été obtenue en se basant sur les effets cancérigènes chez le rat (14 ng/kg/j en ne tenant pas compte de ces effets) (33).

            Pour la Zéaralénone, il est ici pris en compte l’effet sur la reproduction du singe, faisant passer le seuil de 800 ng/kg/j à 100 ng/kg/j (31).

            On remarque que globalement, les enfants sont plus exposés aux mycotoxines et ce à cause de leur alimentation, riche en céréales, féculents et biscuits. Ils dépassent alors le plus souvent des cas les seuils limites au-delà desquels il y a un risque pour leur santé.

Retour haut de page