Méthodes d'échantillonnage
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            Les mycotoxines peuvent engendrer des effets néfastes au niveau de la santé des humains ou des animaux. Il est donc important de connaître les niveaux de mycotoxines dans les matières premières. Ainsi, pour déterminer la contamination ou non d'un lot, il est important de connaître la dose qu'il contient. Pour ce faire, les échantillons doivent être testés en laboratoire.

            Ainsi, différentes opérations sont nécessaires pour arriver au résultat. Ces opérations ne sont pas si évidentes car le résultat diffère souvent d'un laboratoire à un autre selon le type de mycotoxines. Rappelons cependant que, tout résultat ne s'interprète qu'avec des informations sur l'état de l'échantillon analysé. Ainsi, un résultat sur grains provenant d'épis prélevés au champ n'a pas la même valeur que le résultat obtenu sur un échantillon de grains récoltés et nettoyés.

1. La difficulté de l'échantillonnage (1) :

            Etant donnée la grande variabilité des teneurs en mycotoxines au champ ou dans un lot (cf. graphique ci-contre), la première difficulté consiste à obtenir un échantillon le plus représentatif possible. En effet, la majorité des erreurs de quantification des mycotoxines sont généralement dues à un mauvais échantillonnage. 

 

Variabilité de la teneur en DON d'un champ de blé de 10 ha (1)

 

 

          Pour palier à cela, il est donc important d'établir des plans d'échantillonnage en constituant des sous-échantillons (cf. l'exemple d'échantillonnage ci-contre). Notons que certains de ces plans sont intégrés dans les réglementations visant à contrôler la contamination par les mycotoxines ; exemple des aflatoxines dans la législation européenne.

       

Exemple de plan d'échantillonnage pour un lot de 250 t (1)

2. La constitution des sous-échantillons (1) :

            Un échantillon pour l'analyse doit impérativement être constitué de plusieurs prélèvements qui sont les sous-échantillons. Ces prélèvements peuvent se faire par un échantillonneur automatique ou manuellement mais sont variables selon les situations :

                - lorsque le produit est en mouvement, les prélèvements se font à des intervalles de temps dépendants du flux du produit

                - inversement, lorsque le produit n'est pas en agitation, les prélèvements sont effectués à différents points du contenant.

            Par exemple, dans une trémie, on utilisera une vis sans fin ou un échantillonneur automatique pour effectuer les sous-échantillons. Dans une remorque, un bateau ou un wagon, les prélèvements sont réalisés en carotte (c'est-à-dire depuis la surface jusqu'au fond de la couche de grains) par un échantillonneur cylindrique en plusieurs points.

            L'échantillon est alors constitué par le mélange des sous-échantillons. Il est ensuite finement broyé et divisé par un diviseur à rifles ou conique qui est rotatif. La quantité recueillie à la suite de ces deux étapes sera alors dosée.

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