Techniques T.G

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INTRODUCTION ET BREF HISTORIQUE

I / TECHNIQUES DE LA THERAPIE GENIQUE

1) Comment introduire une séquence nucléotidique dans une cellule ?

2) Trois techniques de thérapie génique :

  1. ex vivo
  2. in vivo
  3. in situ

3) Les autres techniques à l'essai :

4) Les principaux types de vecteurs

  1. Les vecteurs viraux
  1. Les vecteurs non viraux

5) L'expression des gènes

II / PRINCIPES D'APPLICATION

  1. Le rôle de la thérapie génique dans la guérison des maladies héréditaires 
  2. Le rôle de la thérapie génique dans la guérison des maladies acquises 
  3. La thérapie génique et délivrance de protéines thérapiques 
  4. La thérapie génique associée
  5. La thérapie génique et les vaccins

III / ACTUALITES : LES ESSAIS ET ETUDES EN COURS

  1. Les maladies acquises :
  1. Les maladies génétiques héréditaires :

L'expression des gènes

A partir du moment où le transfert du gène-médicament à été éffectué,il faut alors obtenir du gène une expression durable, au bon niveau et adapté aux besoins de l'organisme traité.

Or il arrive que plusieurs facteurs empêchent le maintien de l'expression des gènes après leur transfert dans le cas où :

- les séquences régulatrices contrôlant l'expression du gène thérapeutique sont souvent reconnues comme étrangères et inactivées par la cellule qui les reçoit ;

- l'efficacité du gène-médicament n'est pas atteinte, c'est alors la cellule "d'accueil", celle qui a reçu le gène, qui est détruite par le système immunitaire du patient.

Si les problèmes précédents sont résolus, il faudra obtenir une expression régulable du gène. En effet, plusieurs gènes importants, tel que celui par exemple qui permet la production d'insuline, ne s'expriment pas au même taux en continu mais répondent à des signaux physiologiques. Il faudrait donc que les séquences génétiques insérées puissent répondre aux signaux physiologiques du corps et fonctionnant comme les autres gènes de l'organisme. Face à la complexité de ce phénomène, il a été envisagé d'utiliser des substances chimiques administrées de façon traditionnelle et permettant de contrôler le niveau d'activité du gène.

Cette combinaison du gène-médicament et du produit pharmaceutique classique est étudiée avec intérêt par l'industrie pharmaceutique: cela lui permettrait d'exercer un certain contrôle sur le marché de la thérapie génique. Des recherches sont déjà en cours: ainsi, les chercheurs de l'Institut de thérapie génique de l'Université de Pennsylvanie, associés à ceux de la société Ariad Pharmaceuticals ont conçu une approche dans laquelle un vecteur biologique (virus) est utilisé pour délivrer aux patients des gènes thérapeutiques ayant une particularité intéressante: ils sont inactivés au départ et les patients doivent ingérer une pilule composée de produits chimiques pour déclencher leur expression.

Exemple d'application, La rapamycine pour garder le contrôle :

Un « bricolage moléculaire » permettrait de contrôler l'expression des gènes introduits dans un organisme dans le cadre d'une thérapie génique. Il suffirait d'introduire un interrupteur au début du gène à délivrer aux malades. Cet interrupteur, en réalité une courte séquence d'ADN, pourra être « allumé » par une molécule spécifique. Grâce à ce système, les gènes thérapeutiques ne seront exprimés que si le patient prend un médicament, en l'occurrence de la rapamycine.

Le quotidien du médecin, n°7478 du lundi 16 février 2004