Les facteurs biologiques
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            Environ 360 espèces de champignons produisent des mycotoxines : ce sont essentiellement les genres Aspergillus, Fusarium, Penicillium, Alternaria ... D'autres genres renferment aussi des espèces toxinogènes : Stachybotrys, Trichoderma, Trichothecium, Cladosporium, Claviceps... Chaque espèce fongique réagit plus ou moins aux facteurs physico-chimiques que nous allons évoquer dans le paragraphe suivant.

La dissémination des mycotoxines dépend de son potentiel infectieux : certaines ont une intensité importante de sporulation et une grande longévité des spores qu'elles se disséminent plus facilement et plus rapidement que certaines, et ce grâce à l'air (xérospores des Aspergillus, Pénicillium...) ou à l'eau (myxospores) (6).

L'extension locale des moisissures varie en fonction de leur vitesse de croissance, qui est très variable selon les espèces. Elle est généralement de l'ordre de quelques millimètres par jour.

Au niveau des apports en éléments nutritifs lorsqu'elle est en croissance, une mycotoxine peut se trouver confrontée à d'autres microorganismes quand elle est sur un substrat. Citons pour exemple de microorganismes compétitifs (20) :

les acariens ou les insectes : ils aident à la dissémination mais altèrent les défenses naturelles du substrat par les lésions qu'ils provoquent.

des moisissures plus compétitives : comme Trichoderma viride qui est une espèce exclusive car elle ne tolère pas l'installation de d'autres espèces.

des bactéries, dont la vitesse de multiplication est plus rapide que celle des mycotoxines quand elles sont dans des conditions physico-chimiques optimales, notamment l'activité de l'eau.