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Exemples de vaccins ADN/ARN nu

                        

 

La rage :

   La rage tue encore chaque année dans le monde plus de 40 000 personnes, notamment dans les pays en développement. Le chien est le principal vecteur de la maladie. Il est responsable de 88 % des contaminations humaines. De plus les renards la transmettent entre les pays, c’est pourquoi il y a eu des campagnes massives de largage de vaccins oraux pour anéantir cette maladie en Europe occidentale. Cependant elle peut être véhiculée par d’autres animaux comme les ratons laveurs, la chauve-souris. Il faut donc faire attention.

    Le virus de la rage a pour cible les neurones, où aucun anticorps ne peut l’atteindre. Ainsi il faut agir avant que le virus n’ait atteint le système nerveux en induisant une réponse immunitaire. Le vaccin peut être soit utilisé préventivement, soit thérapeutiquement.

Virus de la rage.Dauguet, C. ; Service photo / Institut Pasteur [12]

    Aujourd’hui très peu de chiens sont vaccinés, ou alors avec des vaccins bon marché et peu immunogènes, fabriqués à base de cervelle d’animaux infectés. De plus les vaccins vivants recombinants ou atténués oraux destinés à la faune sauvage sont inadaptés à proximité des habitations.

    Ainsi le vaccin à ADN semble approprié car il est peu coûteux. Actuellement son efficacité est totale après deux injections musculaires, mais les chercheurs essayent de les réduire à une seule injection. De plus ces derniers tentent d’utiliser des glycoprotéines chimères afin d’élargir l’action de vaccins à d’autres lyssavirus apparentés à la rage, comme ceux véhiculés par les chauves-souris et pouvant provoquer la rage.

    Enfin d’après des expériences réalisées sur la souris, il a été démontré que la glycoprotéine de la rage pouvait être utilisée comme prototype pour un vaccin multivalent qui permettrait de protéger une espèce animale contre plusieurs des pathogènes qui l’infectent.

 

L’hépatite B :  [19] [21]

    Aujourd’hui les recherches sont axées sur la vaccination à visée thérapeutique, destinée aux porteurs chroniques du virus du HBV, notamment sur la vaccination par l’ADN nu. Il s’agit d’injecter dans le muscle l’ADN codant pour les protéines d’enveloppe du virus (elles induisent une réponse immunitaire), pour qu’elles soient directement produites par la cellule musculaire. Des bons résultats obtenus chez l’animal ont justifié le lancement d’essais cliniques de phase 1 sur l’homme.