La teneur maximale en aflatoxines dans les produits céréaliers est définie par le Règlement 466/2001 modifié. Il y est indiqué que les céréales et leurs dérivés qui sont utilisés pour l'alimentation humaine ne doivent pas contenir plus de 2 µ/kg en aflatoxine B1 et plus de 4 µg/kg pour les quatre aflatoxines réunies (B1+B2+G1+G2).
Il est a noté que les procédures permettant de vérifier ces teneurs sont définies par la directive 98/53.
La zéaralénone : (12) (13) (15)
Il n’existe pas actuellement de réglementation fixant des teneurs maximales en zéaralénone dans les produits céréaliers.
Il n’existe pas actuellement de réglementation fixant des teneurs maximales en fumonisine B1 dans les produits céréaliers.
Le Conseil Supérieur d’hygiène Publique de France a estimé qu’une limite de 3000 µg/kg en fumonisine B1 dans les céréales permettait l’élimination des lots les plus contaminés mais qu’il serait souhaitable de voir si une valeur cible à 1000 µg/kg n’est pas préférable.
L’ochratoxine A (12) (13) (15)
Les décisions du Règlement 466/2001 modifié concernant l'ochratoxine A sont applicables depuis le 5 avril 2002 et prévoient une teneur de 5 µg/kg pour les céréales brutes qui sont triées avant d'être utilisées pour l'alimentation humaine et une teneur de 3 µg/kg pour les céréales et produits céréaliers directement utilisés pour l’alimentation humaine.
Le désoxynivalénol (ou vomitoxine), DON: (13) (15)
Une recommandation de la Commission européenne devrait être publiée prochainement. Cette recommandation devrait comporter :
 | une limite de 500 µg/kg,
pour les produits céréaliers consommés tels que et autres produits proposés
au détail.
| une limite de 750 µ/kg,
pour la farine utilisée comme matière première dans l'alimentation
(farines de boulangerie et industries pour transformation ultérieure).
| un niveau seuil de
750 µg/kg, au-delà duquel les lots de céréales brutes devraient
faire l’objet d’une surveillance étroite afin de s’assurer que les
produits alimentaires obtenus à partir de ces céréales ne dépassent pas
la limite prescrite au dessus. | |
La Communauté européenne soutient le projet de limite maximale de 50 µg/kg pour la patuline dans le jus de pomme et le jus de pomme utilisé comme ingrédient dans d'autres boissons. Le projet d'une réduction possible de la limite maximale de 50 µg/kg à 25 µg/kg mais ne sera considérée que dans quatre ans lors de la session de la Commission du Codex Alimentarius en 2007, en prenant en considération les améliorations de la prévention de la contamination par la patuline du jus de pomme et du jus de pomme utilisé comme ingrédient dans d’autres boissons de pomme.
La Communauté européenne souligne la nécessité de faire des efforts continus pour réduire la présence de patuline dans le jus de pomme et le jus de pomme utilisé comme ingrédient dans d’autres boissons autant que possible. La Communauté européenne soutient donc entièrement l'adoption du code d’usages pour la réduction de la contamination par de patuline .
Pour pouvoir se baser sur des normes fiables, de nombreuses études sur les mycotoxines sont actuellement en cours, ce qui explique que les seuils de teneur en toxine puisse encore changer.