Les principales zoonoses en France

    Vous croyez être en sécurité : avec vos animaux domestiques, en faisant un jogging ou une balade dans les bois ? Peut être devriez-vous vous méfier....                    

                                                                                                                                               

                                    

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La LEPTOSPIROSE

 

Agent infectieux 

            - Nom : Leptospira appartient à la famille des spirochaetales ou spirochètes. Le genre Leptospira est constitué de nombreuses espèces ou sérotypes (150) regroupés selon leurs parentés antigéniques en sérogroupes (20) et responsables par conséquence des différentes formes de la maladie.

            - Caractère morphologique : Bactéries se présentant sous la forme de filaments très fins spiralés, d’une longueur variant de 6 à 20 micromètres.  

            - Caractère général : sensible au pH avec un pH optimum compris entre 7,2 et 7,6 ainsi qu’à la température, les leptospires ne supportent pas les température négatives.  

            - Répartition dans le monde : Elle sévit dans le monde entier particulièrement en Asie, en Amérique latine et en Afrique. La leptospirose est aussi présente en Europe, notamment en France.

 

Vecteur de la maladie

            Les principaux vecteurs de la maladie sont les rats et les animaux domestiques comme les chevaux, les chiens, les porcs et les bovins.

 

Mode de transmission à l’homme  

            Par contact direct ou indirect avec l'urine d'animaux infectés. La bactérie peut entrer par la peau, les muqueuses du nez, la bouche et les yeux. Par exemple, une personne peut s'infecter en se baignant dans un cours d'eau contaminé.

  

            La baignade dans les étangs et les morsures de rats sont  les principaux facteurs de contamination.  

                                                    

Épidémiologie

            Le nombre total des cas observés en France est de 671 dont 318 pour la métropole. En métropole, le taux d’incidence est de 0,5 pour 100 000 habitants pour l’année 2003.

            En Outre-mer, les DOM sont caractérisés par de plus nombreux cas que les TOM. C’est en Guadeloupe que l’incidence est maximale (33,2) puis en Martinique (20,5), à La Réunion (10,3) et en Guyane (10,2), alors que l’incidence à Tahiti est de 8,3 pour l’année 2003.

 

Symptômes

            - Chez les animaux :

  • Chiens : déficience rénale aiguë et gastro-entérite hémorragique.

  • Chevaux : fièvre, anorexie, jaunisse, avortement et uvéite.

  • Bovins et porcs adultes : fièvre, anorexie, avortement, mort-nés, infertilité, inflammation de la mamelle et chute brusque de la lactation.

  • Bovins et porcs (jeunes) : fièvre, sang dans l'urine, jaunisse et diarrhée.

            À noter : Les animaux infectés peuvent, sans être malades, excréter la bactérie dans leur urine et infecter l'humain.    

            - Chez l’homme :

            L'incubation dure de 4 à 14 jours.                                       

            De nombreuses formes cliniques, allant du syndrome grippal à l'atteint multiviscérale avec syndrome hémorragique sont décrites. Mais l'atteinte rénale est une des caractéristiques prédominantes quelle que soit la sévérité. 

            Dans la forme modérée, la maladie débute par une fièvre élevée avec frissons, maux de têtes, douleurs musculaires et douleurs articulaires diffuses. Elle peut évoluer souvent vers une atteinte rénale, une atteinte hépatique, une atteinte pulmonaire, un syndrome méningé et dans 20% des cas un syndrome hémorragique.                       

            Les formes graves (forme ictéro-hémorragique ou maladie de Weil) associent insuffisance rénale aiguë, atteinte neurologique (convulsions, coma) et des hémorragies plus ou moins sévères (pulmonaire, digestive).                                                                                                            

            La convalescence est longue, mais généralement sans séquelles. La mortalité peut atteindre 5% des cas. Des complications oculaires (uvéite, kératite) tardives peuvent survenir.

            Le diagnostic peut être confirmé par culture ou mieux, par amplification génique lors de la première semaine de maladie suivant l'apparition de la fièvre, ou par sérologie à partir de la deuxième semaine de maladie. De plus, la sérologie n'a aucune indication en l'absence de signes cliniques, notamment pendant la phase d'incubation. 

 

Traitement

            Le traitement doit être administré le plus rapidement possible afin d’empêcher le développement des lésions d’hépatite aiguë ou de néphrite interstitielle qui peut entraîner la mort.

            - Type de médicament : antibiotiques et en particulier :                                  

  • streptomycine                                          

  • amoxycilline        

Prophylaxie 

            Pour la prévention, les mesures de lutte collective basées sur la dératisation, le contrôle des effluents des élevages industriels, le drainage des zones inondées seraient efficaces mais difficiles à mettre en œuvre. Un vaccin humain, monovalent, est proposé en France uniquement aux travailleurs très exposés (égoutiers, éboueurs). Un vaccin bivalent pour les chiens est très largement utilisé en France.

 

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