Les principales zoonoses en France

    Vous croyez être en sécurité : avec vos animaux domestiques, en faisant un jogging ou une balade dans les bois ? Peut être devriez-vous vous méfier....                    

                                                                                                                                               

                                    

Accueil

Histoire

Les Maladies

L'État et la lutte

Conclusion

Références

 

 


L’État et la lutte contre les zoonoses

 

Devant l’importance des dégâts dus aux zoonoses, tant au niveau économique qu’au niveau humain, les Etats des pays développés ont mis en place des plans d’actions pour lutter contre ces maladies. Ces actions allient l’aspect curatif : repérer les cas le plus rapidement possible pour les traiter et l’aspect préventif : limiter l’apparition de nouveaux cas par des actions de prophylaxie.

En France, de nombreux dispositifs sont mis en place. Ils fonctionnent pour toutes les maladies graves, animales, humaines ou les deux. On peut noter en particulier le dispositif des « maladies à déclaration obligatoire », plutôt curatif et les prophylaxies, dispositif préventif utilisé dans l’agriculture.

           

           Maladies à déclaration obligatoire

Les maladies graves et facilement transmissibles entre hommes sont dites « à déclaration obligatoire ». C’est le Ministère de la Santé qui décide si une maladie doit être classées dans cette catégorie ou non. Aujourd’hui, on compte 26 maladies à déclarations obligatoires (dont 12 zoonoses). Ce sont des maladies européennes et ou exotiques.

Ce dispositif permet de limiter l’extension d’une maladie après l’apparition d’un cas. Il fonctionne de la manière suivante : lorsqu’un médecin diagnostique une maladie à déclaration obligatoire, il doit le signalé sans délai à la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), qui le transmet au service départemental de lutte au niveau du Conseil général qui a la charge de réaliser les investigations autour du cas (dépistage de cas secondaires) et de mettre en place les mesures pour contrôler la transmission de la maladie.

            On a le même dispositif en agriculture. Les maladies à déclarations obligatoires en élevage sont des maladies graves transmissibles à l’homme ou des maladies seulement animales mais très contagieuses.

            Comme en santé humaine, un agriculteur ou un vétérinaire qui diagnostique ou soupçonne une de ces maladies, il doit obligatoirement en informer la Direction Départementale de l’Agriculture (DDA).  Les services concernés doivent ensuite détecter le plus vite possible les autres cas éventuels et les traiter. Les animaux ont moins de chance que nous, en général, le « traitement » se limite à l’abattage…

 

Prophylaxie 

En plus de ce dispositif plutôt curatif, l’Etat a mis en place de nombreux dispositifs préventifs : c’est la prophylaxie. La prophylaxie, c’est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour limiter l’incidence (l’apparition de nouveaux cas) de la maladie.

Chez l’homme, il s’agit de vacciner quand c’est possible (ex : le BCG) et d’informer le plus possible.

Pour les animaux, il s’agit de limiter l’apparition de la maladie en repérant et en éliminant rapidement les cas éventuels et surtout d’empêcher la contamination de l’homme (dans le cas des zoonoses).

Voici quelques exemples de prophylaxie en France :

  • Une fois par an, tous les bovins sont obligatoirement examinés par le vétérinaire qui détecte des maladies éventuelles (ex : tuberculose) par prise de sang et autres examens.

  • Après abattage, les carcasses des animaux sont examinées pour repérer les maladies et ainsi, éviter toute consommation d’animal malade.

  • En industrie agro alimentaire, tous les produits fabriqués à partir de produits animaux (lait, viande…) sont contrôlés pour vérifier qu’ils ne contiennent pas d’agent pathogène.

  • Dans le cas de l’ESB, tous les bovins âgés de plus de 24 mois (la maladie n’apparaît pas avant quelques années chez l’animal) sont dépistés par analyse de la moelle épinière.