Les maladies des vers à soie :
Pasteur postule que certains éléments
microscopiques trouvés dans les vers à soie malades étaient
des organismes pathogènes.
En 1865, Pasteur se rend à Alès pour étudier les maladies
qui touchent les élevages de vers à soie. Ses études au
microscope révèlent, chez les chenilles malades, la présence
d'un parasite microscopique. Cette maladie, la pébrine, se transmet par
contamination entre les chenilles. Pasteur va établir une prophylaxie
pour cette affection ainsi que pour une autre maladie contagieuse, la flacherie,
qui se déclare chez les chenilles affaiblies à la suite d'un stress.
Pasteur expose ainsi pour la première fois le concept de "terrain"
pour une maladie: les individus affaiblis représentent un terrain plus
favorable au développement des microorganismes et sont plus enclins à
contracter les affections correspondantes. [31]