La chaîne épidémiologique ou genèse de l’infection nosocomiale Schéma général :
La transmission des maladies se fait car les germes peuvent se transmettre aux personnes et provoquer des maladies de plusieurs façons, essentiellement par les mains et toutes les sécrétions biologiques. [5]
Source : www.utc.fr
La chaîne épidémiologique :
Les conditions d’urgence font qu’il est difficile de savoir si les victimes transportées et soignées peuvent être infectées. Ces dernières ne veulent pas toujours signaler leur maladie (SIDA, Hépatite B, …). Elles peuvent également avoir des germes sans que celles-ci le sachent, ce sont des porteurs sains. Du coup, ces victimes peuvent contaminer le matériel de secours, la cellule du véhicule sanitaire et les transmettre au patient suivant non contaminé.
Il est donc indispensable d’établir des règles élémentaires d’hygiène simples et adaptées au travail spécifique de l’urgence:
- Lavage des mains avant et après la prise en charge d’une victime,
- Port de gants à usage unique,
- Tenue vestimentaire propre,
- Bonne pratique de gestes techniques réduisant le plus possible le risque infectieux,
- Désinfection régulière du véhicule de transport,
- Décontamination du matériel après le travail au contact de malades contagieux.
Certaines infections nosocomiales peuvent entraîner la mort. Ces infections les plus graves surviennent généralement chez les patients les plus fragilisés ce qui rend difficile la distinction entre la responsabilité de l’infection nosocomiale elle-même.
L’apparition d’une infection nosocomiale dépend de nombreux facteurs :
- la présence de germes en milieu hospitalier,
- le mode de passage de ces germes aux malades hospitalisés,
- l’état du malade le rendant plus ou moins réceptif. [5]