Traitements
Le traitement repose sur l'antibiothérapie par voie veineuse
durant au moins 2 à 3 semaines.
Toutefois, le meilleur traitement reste encore la prévention.
Il est possible de réduire les risques liés aux
légionelles en assurant un bon entretien des circuits et
installations d'eau, en particulier d'eau chaude.
(lien avec gestion risque tours réfrigérantes)
Le traitement de choix ( pour les formes cliniques de gravité
moyenne) est l'érythromycine à la dose de 0.5 à
1 gramme toutes les 6 heures pour l'adulte, et de 15 mg/kg toutes
les 6 heures pour l'enfant. Le traitement doit être commencé
avant la confirmation du diagnostic.
Cependant, pour les formes très sévères,
on administre une association de spiramicine à rifampicine
ou péfloxacine.
Le choc, l'insuffisance rénale ou respiratoire demandent
une thérapie spécifique.
Les antibiotiques appartenant à la famille des pénicillines
et céphalosporines sont inefficaces contre les légionelles.
Quand l'érythromycine n'est pas supportée ou pour
les rares patients pour lesquels elle n'est pas efficace, la doxycycline,
la ciprofloxacine et d'autres quinolones sont conseillés.
Il existe 3 cas de figure :
o
Si la maladie est bien soignée, on peut observer un
début de rémission en 8 à 12 jours, puis
la guérison, après 3 à 4 semaines de traitement
adapté.
o
Si la maladie est mal soignée, le décès
peut survenir 6 à 8 jours après le premier symptôme,
voir plus rapidement si la personne est fragilisée.
o
Si la maladie est soignée trop tard, les risques de
séquelles sont très sérieux.(4)
( lien avec les séquelles )
Séquelles
La légionellose a souvent des conséquences graves
alors que, diagnostiquée à temps et traitée
avec le médicament adéquat, elle peut être
très bien soignée.
Les séquelles ne sont actuellement pas sujettes à
une étude épidémiologique, mais il est certain
qu'une légionellose non traitée, ou mal traitée,
peut avoir des conséquences sévères.
o
les séquelles les plus immédiates :
- séquelles pulmonaires : les poumons sont très
souvent fragilisés, et dans certains cas graves, on peut
noter une destruction importante, voire quasi totale des poumons.
- séquelles viscérales : elles regroupent les problèmes
cardiaques, digestifs, rénaux, ainsi que la splénomégalie
ou les simples douleurs de la rate.
- Séquelles neurologiques : on constate, en particulier
lorsqu'il y a eu coma, des troubles de la mémoire et du
sommeil, ainsi que d'importants maux de tête.
o
les séquelles les plus tardives :
- problèmes musculaires et tendineux (douleurs musculaires
très intenses dès le départ)
- problèmes articulaires (genoux et épaules)
- lipodystrophies et ostéomes
- problèmes oculaires
- disfonctionnements hématologiques (globules rouges, globules
blancs, plaquettes)
- problèmes ORL : sinusites, problèmes graves d'audition
pouvant aboutir à une surdité
- problèmes dermatologiques divers : ulcères,
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