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Virus responsables d’avortements chez la jument.

Sommaire :

  1. L ’herpès virus équin (EHV-1 : equine herpesvirus 1)
  2. L’artérite à virus

 

  1. L ’herpès virus équin (EHV-1 : equine herpesvirus 1)

 

  1. définition :
    Il constitue la principale cause d’avortement chez la jument. Il fait partie de la sous famille alpha des herpès virus qui en compte trois à savoir alpha, bêta, gamma. Le sous type 1 (virus de l’avortement) est responsable de la plupart des avortements chez la juments, et le sous type 2 (virus de la rhinopneumonie) est en général associé à la maladie respiratoire du même nom chez le poulain. [4]

    Ce virus est capable de persister à l’état dormant chez l’hôte après la première infection, il peut alors se manifester à la suite de nouvelles multiplications qui peuvent déclencher la maladie chez l’hôte mais aussi chez les sujets vulnérables qui vivent à proximité de lui. Par conséquent, tout nouveau foyer de la maladie trouve son origine chez les chevaux porteurs du virus latent. Ce virus latent se réveille le plus souvent lors d’un stress. [2]

    Toutefois, chacun de ces deux sous types a la faculté de provoquer la maladie respiratoire et l’avortement. L’infection du fœtus peut survenir 20 à 90 jours après l’infection de la mère. L’avortement surviendrait chez 1 à 5 % des juments exposées au virus après une période d’incubation comprise entre 14 et 76 jours. L’avortement s’observe le plus souvent en fin de gestation (95% au cours des 4 derniers mois). [10]
  1. mode de contamination :
    Après introduction par exemple d’une jument, en phase aiguë respiratoire ou d’avortement ou venant de subir une réactivation du virus, dans un groupe de juments gestantes. [14]
  1. diagnostic :
    Le diagnostic sérologique n’est déterminant qu’en cas de séroconversion ou en cas d’isolement du virus. Lors d’avortement, le virus peut être isolé sur le sang de la mère ou dans des prélèvements de poumons, de rate ou de rein de l’avorton. La positivité du test se traduira par l’apparition de phages de lyse. Un test PCR a également été développé pour l’identification du virus.

  2. traitements et prévention :
    Les vaccins disponibles dans le commerce renferment des souches du sous type 1 du HVE-1 (la forme abortive). L’isolement sanitaire de l’animal atteint est indispensable et cela pendant au moins un mois, voire jusqu’au poulinage. Les locaux doivent être désinfectés, le matériel brûlé. Ces mesures sanitaires seront suivies par des contrôles sérologiques. [15]
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  1. L’artérite à virus

 

  1. définition :
    Maladie contagieuse transmise par voie respiratoire ou par voie vénérienne. Elle est due à un togavirus. [6]
  1. mode de contamination :
    Etalon commun à plusieurs juments ayant avorté 20 jours environ après la clinique, contamination par inhalation ou par la naissance de poulains infectés.
  1. diagnostic :
    On observe des avortements tardifs chez la jument. La maladie se manifeste par une hyperthermie, conjonctivite, œdème des membres, symptômes respiratoires superficiels. Une période fébrile survient entre 7 et 10 jours après l’infection suivie d’une conjonctivite et d’un écoulement nasal. [10]
  1. traitements et prévention :
    Traitements à l’aide de pénicilline (40.000 UI / kg 4 fois par jours) ou de tétracycline (5 à 10 mg / kg deux fois par jours) entre 7 et 14 jours. Des vaccins sont disponibles à l’étranger.

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