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Historique de la vaccination

                        

 

 

 

    Le mot "vaccin" vient du mot latin vaccinus qui signifie "relatif aux vaches". Mais quel est le rapport entre les vaches et les vaccins ? Le premier vaccin a été basé sur le virus de la variole sauvage, qui infectait aussi bien les vaches que les hommes.           

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    Il y a 200 ans, Edward Jenner s'est rendu compte que les vachers contractaient la variole bovine, peu virulente, sans jamais contracter la variole humaine. Ainsi il préleva l'agent pathogène issu de suintements épidermiques d'une vachère infectée, et injecta le liquide dans le bras d'un jeune garçon sain. Six semaines plus tard, Jenner lui injecta le virus de la variole humaine. Le jeune garçon n'eut pas la maladie et c'est ainsi que le docteur Jenner découvrait un des principes fondamentaux de l'immunisation.[22]

 

Dr Edward Jenner - source : NIAID [22]

    Mais lorsque l’on parle de vaccins, une image inévitable nous ramène à Louis Pasteur [12]. Effectivement ce chercheur est le premier en 1885 à mettre au point un vaccin contre la rage. C'est alors le premier moyen de lutte pouvant être utilisé de façon massive et à administration systématique, permettant de lutter contre des agents pathogènes et donc contre certaines maladies infectieuses.

 

DETAIL D'UNE PEINTURE REPRESENTANT LOUIS PASTEUR ET SA PETITE FILLE CAMILLE. PEINTURE PAR BONNAT, 1886 (MUSEE PASTEUR)SCHWARTZ P. ; SANOFI DIAGNOSTIC PASTEUR / Institut Pasteur [12]

    Ceci se passait il y a plus de cent ans : on peut donc se demander, compte tenu du fait de l’évolution exponentielle des recherches scientifiques dans le domaine médical au début du vingtième siècle, ce que cette découverte a apporté et ce que sont devenus aujourd’hui les vaccins.

    Chaque année des millions de vies sont sauvées sur tout le globe grâce à la vaccination. Pour certaines maladies, la vaccination est quasiment systématique grâce à des campagnes gérées par l’OMS. Ceci se traduit essentiellement par une meilleure résistance aux six maladies de l’enfance les plus communes (80% des enfants de notre planète sont vaccinés contre la diphtérie, la coqueluche, la rougeole, la tuberculose, la poliomyélite et enfin le tétanos néonatal) mais également par la vaccination des adultes et des personnes âgées.

    Toutefois il ne faut pas oublier que si la vaccination permet de sauver des millions de vies, elle ne permet pas de maîtriser la recrudescence de certaines maladies infectieuses (dont la tuberculose) qui continuent de faire treize millions de morts tous les ans !

 

C’est là que certaines questions s’imposent d’elles même :

·        Pourquoi certaines maladies sont contrôlables par la vaccination et d’autres pas ?

·        Quel est le facteur de non-réussite de certaines campagnes de vaccinations ?

·        Et enfin, existe-t-il un moyen de lutter efficacement par vaccination contre les maladies autres qu’infectieuses qui peuvent également être très dévastatrices, comme les maladies diarrhéiques de l’enfance, la lèpre, les maladies virales (SIDA, hépatite C…) ou les maladies parasitaires tropicales (paludisme, maladie du sommeil…) ?

 

    Il faut savoir que la vaccination consiste à administrer à un être vivant un principe actif capable d’induire une immunité spécifique vis-à-vis d’un agent pathogène, ainsi qu’une mémoire immunitaire susceptible d’amplifier plus rapidement la réponse immune après primo-infection.

    La vaccination, et la conception de vaccins passent donc par la connaissance des agents pathogènes responsables des maladies contre lesquelles on veut lutter. Or aujourd’hui tous ces agents pathogènes sont encore loin d’être identifiés !

    De plus il faut tenir compte du fait que le monde du vivant est un monde en constante évolution et donc l’apparition inopinée de nouveaux microbes est une barrière à l’élaboration des vaccins.

    Enfin, les phénomènes de mutations du génome microbien, les microorganismes s’adaptant pour survivre, peuvent leurs conférer des résistances aux médicaments, ce qui une fois de plus complique la tâche des scientifiques.

    Pour pouvoir lutter efficacement contre tous ces aléas de ce vivant en mouvement, il faut donc pouvoir anticiper et être en avance sur eux.

C’est ici qu’intervient la mise en place d’une nouvelle génération de vaccins dont certains n'en sont encore qu’au stade expérimental : les vaccins du futur.  

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