L’Historique |
Exigences physiologiques
L’eau Des besoins importants en eau (600 à 700 mm par an) sont nécessaires pour obtenir des rendements de récolte de 15 à 20 tonnes de Matière Sèche par hectare. [3]
Les températures La betterave sucrière demande du semis à la récolte, une somme des températures annuelle d’environ 2600°C. La betterave est sensible au froid, les gelées de printemps peuvent provoquer des dégâts physiologiques ou mécaniques, et les températures basses peuvent entraîner la vernalisation, pouvant induire la montée des graines dès la première année, d’où l’importance de ne pas semer trop tôt. [4]
La lumière C’est un facteur déterminant pour la fabrication du sucre. Plus l’exposition à la lumière sera importante, plus l’énergie fournie par le rayonnement solaire sera interceptée par les fleurs, et plus la production de sucre par voie photosynthétique (fixation du CO2 puis conversion en sucre) sera importante.
Le sol Les sols favorables à la culture de la betterave sont de type limoneux et argilo-limoneux (15 à 20% d’argile), contenant 2 à 4% de Matière Organique.
2. La rhizomanie
C'est une maladie des plantes de la famille des chénopodiacées (famille à laquelle appartiennent la betterave, chénopodes, épinards, arrode....) provoquée par le développement du virus BNYVV (Beet Necrotic Yellow Vein Virus ou virus des nervures jaunes et nécrotiques de la betterave), lequel est inoculé et transmis par un champignon du sol : Polymyxa betae. [5] L'infestation des plantes par le virus entraînera une nécrose des racines et causera des troubles dans l'alimentation en eau et en éléments nutritifs. La conséquence sera une croissance faible des plantes.
3. Historique
La première identification de la maladie est faite en Italie dans la Vallée du Pô dans le courant des années 1950. La rhizomanie connaît ensuite une extension rapide dans toute l’Europe puis dans le monde. [6]
Le virus de la rhizomanie est apparu en France en 1971, dans le secteur de la sucrerie d'Erstein, en Alsace. Très rapidement, un deuxième foyer a été révélé dans le Loiret (1977). Depuis la surface des terres rhizomaniées ne cesse d'augmenter. Dans un premier temps, seules les parcelles irriguées sont concernées mais rapidement la rhizomanie s’étend aussi aux parcelles non irriguées. |
Évolution des surfaces touchées par la rhizomanie |
Carte d’extension de la rhizomanie en France depuis 1971 |
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