Les facteurs de risque



    Les principaux facteurs favorisant l’infection sont soit liés au patient (âge ou surtout pathologie sous-jacente) soit liés à l’utilisation de matériels diagnostiques ou thérapeutiques (sondes urinaires, trachéales ou gastriques ; les cathéters ou encore les matériels utilisés lors d’interventions chirurgicales).

    Par conséquent, le risque de survenue d’une infection nosocomiale dépend du type de soins dispensés quelque soit l’infection nosocomiale. Le taux d’infection est plus grand en réanimation et dans les unités de soins intensifs où les malades sont immunodéprimés et maintenus en vie par un grand nombre de sondes et de cathéters, qu’en chirurgie ou en médecine.

    Le type de service est alors en cause. 21% des patients admis en réanimation contractent une infection. Ces services abritent le plus souvent des malades immunodéprimés et donc particulièrement sensibles aux infections.

    De plus, nous pouvons constater d'après le diagramme suivant de la répartition des patients infectés en fonction de la durée du séjour, qu'il y a un risque d'apparition d'une infection nosocomiale dans le cas des moyens séjours plus important que pour les longs séjours.



Source : www.utc.fr



    Il peut y avoir aussi des contaminations endogènes (environnement hospitalier, travaux, visites,…). De même la promiscuité et la mobilité des chambres communes sont des vecteurs de transmission.

    Les progrès de la médecine font que les procédures sont de plus en plus souvent indispensables aux soins des malades, ce qui a conduit à dire que les infections acquises à l’hôpital étaient la rançon du progrès. [3] [5] [7] [10]