Description

Ce champignon pathogène du maïs est un ascomycète, le plus grand groupe des champignons. C’est un champignon eucaryote.

 

Cet euascomycète est de type dothidea est fait partie du sous groupe des dothidéales. C’est un organisme parasite des plantes supérieures, ligneuses ou herbacées.

 

Comme tous les ascomycètes cet organisme présente deux types de reproduction :
                * asexuée : formation de spores asexuées, les conidies.
                * sexuée : correspond à la forme parfaite du champignon. Cycle triphasique (phase haploïde, dicaryotique, diploïde).

Exemple d'un cycle standard de eu mycète  Source: INRA (DR)

Les asques se développent à l’intérieur de fructifications les ascocarpes. Ces asques sont appelés chlamidospores, elles sont issues de la méiöse. 

Le mycélium est  cloisonné par des septums qui sont perforés permettant le passage des nutriments entre deux cellules contiguës.  Les cellules sont entourées d'une paroi composée de b-glucanes mélangés avec de la chitine la forme mycélienne pluricellulaire constituée d'hyphes.

La forme mycélienne permet au champignon d'avoir une croissance radiale importante et d'envahir très rapidement le milieu.

L'hyphe est constitué de cellules alignées plurinucléées appelées articles. L'extension de l'hyphe est restreinte à l'apex. Après division, l'article apical nouvellement formé peut se séparer du reste du mycélium par une cloison le mycélium est dit septé. Les hyphes sont capables de se brancher pour générer un réseau.

La croissance mycélienne permet d'explorer le milieu et d'envahir efficacement des milieux solides en trois dimensions. Il existe des pressions à l'extrémité des hyphes qui permettent à ceux-ci de pénétrer activement le milieu. 

La croissance est polarisée. Cela veut dire que les cellules du centre sont plus âgées chronologiquement que les cellules du pourtour et qu'elles ont fait moins de divisions. Elles sont souvent carencées, ce qui généralement induit le développement des structures pour la reproduction, les ascocarpes qui contiennent les chlamidospores. Ces chlamidospores sont responsables de contamination tardives (Cycle infectieux) et de la rémanence de ce champignon d'une année sur l'autre.

On parle couramment de l'helminthosporiose comme s'il existait une souche unique. On en dénombre en réalité plusieurs mais dont l'incidence sur le maïs est généralement faible du fait notamment de leur rareté. La forme la plus courante et la plus destructrice est H. fusiforme.

Bibliographie:"l'helminthosporiose du maïs" (phytoma, n°523, janvier 2000, p 22-24)

Suivant

Retour